Rien de très cocasse

à te raconter today.

Hier j'ai bien travaillé.

J'ai appelé un tas de gens que j'aime bien mais que je prends jamais le temps de contacter. La mélimélo par exemple. Qui est encore à Patateville pour le mois d'aout mais qui risque de bientot partir institutrer dans la patrie de Nathaël. Ca me rend un peu triste. Je me dis que j'ai loupé quelqu'un. Tout ça parce que j'ai peur. Peur des "autres". Ceux à qui je n'accorde pas encore ma confiance, ceux que je ne connais pas encore assez pour les savoir totalement conquis/acquis. Ceux qui pourraient me juger ou se dire que je suis nulle finalement. Alors tu t'enterres dans ta vie, comme une sociopathe que tu es. Et tu te caches, au travail, à l'école, dans ta vie. Et ton cercle d'^etres de confiance se réduit, petit à petit. Des fois, tu t'ouvres. Mais c'est parce que tu sens la faille un peu présente chez l'autre aussi, alors ça te rassure.

Un long coup de fil à opinedelycée également. Elle que j'e pousse régulièrement, à coup de longues tirades nian nian, à aller consulter. Personne ne comprend vraiment autour de nous pourquoi j'insiste à ce point. Pourquoi j'en démordrai pas. Mais faut dire que personne autour de nous ne sait. Peut être qu'un jour elle finira par s'aimer assez pour décider qu'elle mérite d'aller mieux.

C'est donc bien rassurant d'avoir des gens tout cassés autour de soi. Parce qu'on se reconnait en eux. Parce qu'on se sent moins seul. Parce qu'on peut les aider, les extirper, se sentir utile. Mais au fond, on est tous un peu cassé à notre façon. Sauf que, on le sait plus ou moins. Et mon problème à moi, c'est de toujours aller farfouiller là ou des fois, les gens ne veulent pas aller. Jo par exemple. Lui, c'est le tout et le rien. Il aime totalement et déteste aussi complètement. "90% des gens sont des cons". C'est sa couverture anti gens. C'est plus facile. Alors je me demande pourquoi.... Et je farfouille, je farfouille... "Mais arrete de vouloir me psychanalyser la tete toi là!". Il faudrait vraiment que j'arrive à les apprécier pour ce qu'ils sont, par pour ce dont ils ont peur.

Je lis le blog de Copinedecollege, elle est drole. Et aujourd'hui, en commencant la note, j'avais envie d'être drole aussi. C'est un peu rapé les gars. Pas grave, demain peut être.

Je te laisse le copain

Minicha Pin